Il y a deux ans, le pilonnage de Gaza
Plus jamais ça
Plus jamais ça
Il y a deux ans, le 27 décembre 2008, nous parvenaient les premières images insoutenables de corps déchiquetés par le pilonnage de bombes lâchées sur la population de Gaza qu’Israël avait préalablement emprisonnée, ne lui laissant aucune échappatoire.
30 décembre 2010 | Thèmes : Gaza sous le siège israélien Crimes et terrorisme d’Etat israéliens Camp de la paix, Gauche israélienne
Policiers palestiniens exécutés par les pilotes de l’armée israélienne, le 27 décembre 2008 à Gaza
Submergée par l’émotion, la présentatrice ne parvenait pas à retenir ses larmes à la vue de ce carnage.
Cela n’était qu’un début. L’armée israélienne allait continuer de larguer des bombes sur Gaza, ôtant la vie à près de 1500 Palestiniens, hommes, femmes et enfants.
Ce carnage annoncé était approuvé par 95 % des Israéliens, inscrits de fait dans le projet sioniste de destruction de la Palestine. Un projet mis en œuvre en 1948 avec l’épuration ethnique des trois quarts des Palestiniens et qui se poursuit depuis, tantôt à grand feu, tantôt à petit feu.
Aujourd’hui, les tambours de guerre israéliens résonnent à nouveau. L’avertissement de l’historien Ilan Pappé devrait faire réagir nos autorités et mobiliser chacun :
« Il est temps pour tous ceux qui ont protesté d’une voix puissante et efficace après le massacre de Gaza il y a deux ans, qu’ils le fassent maintenant et tentent de prévenir la prochaine guerre. (…) Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est que l’énergie - honorable mais totalement futile - investie par le camp de la paix israélien et ses soutiens en Occident dans des concepts de « coexistence » et des projets de « dialogue », soit réinvestie avant qu’il ne soit trop tard dans une tentative d’empêcher un autre chapitre génocidaire dans l’histoire de la guerre d’Israël contre les Palestiniens. » [1]
« Il est temps pour tous ceux qui ont protesté d’une voix puissante et efficace après le massacre de Gaza il y a deux ans, qu’ils le fassent maintenant et tentent de prévenir la prochaine guerre. (…) Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est que l’énergie - honorable mais totalement futile - investie par le camp de la paix israélien et ses soutiens en Occident dans des concepts de « coexistence » et des projets de « dialogue », soit réinvestie avant qu’il ne soit trop tard dans une tentative d’empêcher un autre chapitre génocidaire dans l’histoire de la guerre d’Israël contre les Palestiniens. » [1]
Silvia Cattori
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